La Lettre d’Archimède # 101

Pour commencer, je me dois de vous souhaiter de joyeuses fêtes de fin d’année, sans doute déjà bien entamées. Et comme la saison est aux bilans, je vous propose de m’envoyer celui de votre année cinématographique que je publierai dans une des prochaines lettres. Je vous laisse libre du contenu et de la forme, cela peut être un Top 10 lapidaire, un développement enthousiaste sur la révélation de l’année, un brûlot contre ce qui restera l’une de vos pires expériences cinématographiques, la relation de la rencontre dans une salle obscure avec l’amour de votre vie… bref ce que vous retenez de l’année 2018. À vos claviers !

Ce qui résiste au temps

La venue d’un ministre de la Culture aux Rencontres cinématographiques de Dijon n’est chose ni inhabituelle, ni, j’en conviens, très passionnante pour quelqu’un qui, comme moi, n’est pas de la profession. Toutefois, j’étais curieux de savoir ce que le titulaire du poste, Franck Riester, qui n’avait pris ses fonctions qu’à peine trois semaines auparavant, avait à dire sur le cinéma et de son avenir à l’ère Netflix. À part une rapide allusion à Francis Lai décédé le jour même, Monsieur le Ministre n’a pas tenté de briller par sa culture cinématographique, se contentant de rester dans son rôle de gestionnaire. Il est vrai qu’il venait pour rassurer ses hôtes et qu’il avait préparé pour cela quelques bonnes nouvelles à annoncer. L’heure est grave mais les lendemains chanteront bientôt.

Je ne vous commenterai pas par le menu ce discours que vous pouvez regarder sur dailymotion (https://www.dailymotion.com/video/x6wv522) avec l’ensemble du débat Quelle loi audiovisuelle à l’heure du numérique ? Avec le mauvais esprit qui me caractérise, j’ai surtout remarqué l’absence de certains mots ou locutions, « distributeurs », « exploitants » ou « salles de cinéma » par exemple. Si vous me répondez que les Rencontres sont organisées par l’ARP — Auteurs Réalisateurs Producteurs, c’est-à-dire les Créateurs — et que c’est donc tout naturellement à eux que Monsieur le Ministre s’adressait, je rétorquerai que la diffusion des œuvres est un point crucial, qui n’a d’ailleurs pas été oubliée, mais qu’elle ne semblait ressortir que de la télévision et d’Internet. J’en veux pour preuve que, sauf erreur de ma part, Monsieur le Ministre n’a jamais utilisé le terme « spectateurs » sans y ajouter le préfixe « télé ».

Je reconnais que, si les termes n’étaient pas explicitement utilisés, distributeurs, exploitants et salles de cinéma n’étaient pas tout à faits absents puisqu’il a été question, brièvement, de chronologie des médias et de régulation, ou plus précisément des nouveaux accords et des réformes « en profondeur » à apporter à ces deux sujets. Cette évocation apaisera-t-elle les craintes des diffuseurs « historiques » ? En mai dernier, le Syndicat des cinémas d’art, de répertoire et d’essai — le SCARE — déplorait que la récente réforme de l’Art & essai ne permette pas « de soutenir suffisamment les salles les plus impliquées ». Alors que les multiplexes programment de plus en plus les films (ou les versions) qu’ils auraient négligés il y a dix ans à peine — le phénomène n’est pas que dijonnais —, les aides à l’Art & essai 2018 sont écrêtées de 4 % (uniformément !) alors que promesse avait été faite du contraire, l’« aide aux salles maintenant une programmation difficile face à la concurrence » réservée aux grandes métropoles se réduit de 9 % (jusqu’à 25 % pour certains établissements), et des bruits concernant une baisse du soutien Europa Cinémas courent.

Pour ouvrir la séance, un esprit, probablement malicieux, a choisi la réponse filmée de Christian Carion à la question « C’est quoi être cinéaste aujourd’hui ? ». Comme s’il avait prévu qu’il s’exprimerait avant le ministre, et qu’il ait connu la teneur du discours, le réalisateur de Joyeux Noël a tenu à rappeler que, s’il est important d’assurer le financement pour tourner des films, il l’est tout autant de pouvoir tourner les films tels qu’imaginés par leurs auteurs. Et, en effet, Monsieur le Ministre a omis cette précision, comme si produire et diffuser étaient suffisants, quelles qu’en soient les conditions. Déjà, rappelle Christian Carion pour la fiction, les chaînes de télévision (productrices et diffuseuses) imposent la durée, le cast et la nature des histoires — « on perd des films, on perd des histoires déjà sur le papier ». Le documentaire de création à, quant à lui, quasiment disparu du petit écran, remplacé par un documentaire normalisé dans sa durée (le « 52 minutes »), sa forme et ses thématiques — quasiment car, exceptions qui confirment la règle, les auteurs prestigieux auront droit à plus de libertés sur une chaîne franco-allemande.

Les raisons de la normalisation nous les connaissons. La logique est commerciale : il faut vendre, et le spectateur est un consommateur qu’il faut rendre réceptif aux sollicitations mercantiles, etc. Il y a plus de trente ans, Étienne Mougeotte affirmait déjà que « c’est quand même à l’État d’apporter la culture, pas aux industriels ». Certains artisans estiment que ce rôle n’est pas dévolu qu’à l’État. Pour le cinéma, de « petits » distributeurs et de « petits » exploitants choisissent les films qu’ils estiment devoir présenter au public, films qu’ils accompagnent et défendent comme des œuvres uniques et non comme des produits d’appel. Heureusement, car, à écouter le tout nouveau ministre, j’ai l’impression qu’il estime que le rôle n’est pas plus celui de l’État que des industriels.

En préambule à son discours, Monsieur le Ministre a donné sa définition de la Culture : « la Culture, […] c’est ce qui résiste au temps ». Je préfère celle, paradoxale, d’Édouard Herriot, ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts des années 20 (la Culture n’avait pas encore droit à un Ministère), « la culture, c’est ce qui demeure dans l’homme lorsqu’il a tout oublié », se rattachant à la tradition classique qui fait des Muses les filles de Mnémosyne, mais je reconnais à la nouvelle l’avantage de la simplicité. L’ancien mathématicien que je fus ne peut s’empêcher d’en entendre la contraposée : « ce qui ne résiste pas au temps n’est pas culture ». Au moins, si un jour les salles de cinéma disparaissent, ou du moins les plus fragiles d’entre elles, les plus « impliquées », celles qui diffusent les œuvres de ceux qui, se voulant plus réalisateurs que réalisants, expérimentent, tiennent un discours personnel ou cherchent la forme la plus adaptée à leur propos, prennent le risque d’échouer, de ne pas être compris ou de déplaire, bref les œuvres hors norme qui ensemencent le cinéma de demain, Franck Riester pourra arguer que, n’ayant pas résisté au temps, elles ne relevaient pas de son ministère. Ce n’est pas comme si le manque de régulation de la distribution de masse avait déjà eu des conséquences sur la qualité et la diversité.

Archimède

Post-scriptum. Une personne à qui j’ai donné à relire ce texte avant de vous l’envoyer m’écrit : « C’est marrant vous avez eu finalement la même idée, le président de l’AFCAE et toi, dans vos éditos respectifs. Avec cette idée de “ ce qui reste ”, et partant de Bordeaux, lui montre que la “ culture ” est ce lien non mercantile établi entre des auteurs et des lecteurs-spectateurs dans des lieux qui savent prendre soin des uns et des autres… Mais qu’une nouvelle régulation et l’invention d’un nouveau modèle sont nécessaires aujourd’hui. » Éditorial de François Aymé à lire sur http://www.art-et-essai.org/editos/1036074/pour-un-modele-durable.


Tribune

Voyage à Yoshino / par Air C

Les premières images de Voyage à Yoshino, initialement nommé Vision, nous immergent au cœur de la région natale de Naomi Kawase, dans la province de Nara. La lumière traverse de ses rayons les ramages de la forêt théâtrale, un cri d’oiseau lui fait écho. Un homme arme son fusil, met en joue et c’est terrible. Vient ensuite l’ascension : par-delà les fougères et les rivières, par-delà les chemins et les temples, par-delà les ramages, plus haut que la canopée. Puis c’est une femme et son reflet dans la vitre du train qui troue la nuit. Elle sourit à la jeune fille qui l’accompagne dans sa quête d’une plante légendaire. Bientôt elles rencontreront Tomo, l’homme qui coupe à la hache le tronc des arbres, mais aussi celui qui observe, qui écoute et qui prie. Il a pour voisine une femme à l’âge sporadique. Lire la suite…

Une nuit à l’Eldodorado / par Néophyte ingénu

Petit paysan

Tout le monde sait que les « Tracteurs » bénévoles qui distribuent les programmes de l’Eldorado en ville depuis mai 2015, principalement les jours de marché autour des halles centrales, sont soumis à toutes les agressions possibles (pluie, froid, grand soleil, etc.). Fort heureusement des rencontres extraordinaires viennent émailler nos matinées et compensent largement les inconvénients cités plus haut, auxquels il faut ajouter toutes les « charrettes » qui viennent nous raconter leurs prouesses passées et les quémandeurs à la recherche de places gratuites de cinéma ! C’est ainsi que je me suis fait une spécialité, celle d’aborder les « cannes blanches » (enfin ceux qui les utilisent) qu’ils soient seuls ou accompagnés. Lire la suite…

Les bruits de São Luís / par Neyton Cará

Les Bruits de São Luís

Le 28 octobre, le Brésil se choisissait un nouveau président, l’occasion pour la presse française de braquer ses projecteurs sur un pays habituellement connu pour son football, son carnaval, sa musique et ses plages de rêve, bref un pays bien sympathique. Or, le nouveau président élu par les Brésiliens à 55 % des voix est tout sauf sympathique : surtout connu pour ses déclarations sexistes, racistes et homophobes, ce nostalgique de la dictature, Jair Bolsonaro, prêtera serment le premier janvier. Sera-t-il en mesure d’appliquer son programme conservateur et néo-libéral ainsi qu’ultra sécuritaire ? L’avenir le dira. Lire la suite…

Suspiria, remake culte d’un film culte ? / par Moyocoyani

Du Suspiria de Luca Guadagnino on a beaucoup dit qu’il était le remake du classique de Dario Argento. C’est que le terme de remake a intégré le langage commun même des anglophobes, quitte à désigner des réalités très différentes, quand cela fait des années que le mot reboot est employé dans la culture populaire pour désigner un film reprenant les lignes directrices d’un film antérieur, mais pour se les réapproprier entièrement et les pousser dans des directions différentes, au contraire d’un remake où la volonté d’hommage et de reprise serait plus assumée. La distinction reste manichéenne, et n’occulte pas la nécessité d’un discours pour qualifier les liens entretenus par le reboot ou le remake avec l’œuvre dite d’origine, mais dans le cas présent elle permet au moins de dire ceci, le Suspiria de Guadagnino tient bien davantage du reboot que du remake. Lire la suite…

Outlaw King. Révolte des Écossais contre l’usurpation britannique / par Moyocoyani

Outlaw King

Hell or High Water (Comancheria en français) avait été l’une des sorties appréciées par les spectateurs de l’Eldorado à l’automne 2016, et ils n’avaient pas été les seuls, si on en croit les quatre nominations aux Oscars reçues par ce film « indépendant ». L’annonce du nouveau projet de David Mackenzie pouvait donc légitimement susciter l’intérêt, aussi curieux que puissent paraître son passage à un film historique racontant l’accession au trône d’Écosse de Robert le Bruce, les 120 millions de dollars injectés dans sa production, et sa sortie sur Netflix.

Outlaw King commence en 1304, tandis que les Écossais se rendent à la fin du siège du Château de Stirling. Lire la suite…

La Ballade de Buster Scruggs. Les frères Coen composent leur ballade sur le western / par Moyocoyani

La Ballade de Buster Scruggs

Sous ses airs de compilation de courts-métrages pour Netflix, La Ballade de Buster Scruggs pourrait sembler presque récréatif dans la filmographie des frères Coen. Cela fait pourtant plus de vingt ans qu’ils l’envisagent, et l’acteur Tim Blake Nelson avait même reçu le script du premier segment… en 2002, pour n’être rejoint que bien plus tard par un casting prestigieux d’acteurs n’ayant jamais travaillé pour ces réalisateurs (Liam Neeson, James Franco, Brendan Gleeson, Tom Waits…).

Ils tenaient tant à rendre cet hommage personnel au western qu’ils cédèrent pour la première fois à l’appel du numérique favorisant de nombreux effets spéciaux, malgré des cadres essentiellement naturels, et s’infligèrent dans des conditions de tournage éprouvantes (pour dresser les animaux, profiter de l’heure dorée, se déplacer beaucoup et vite). Lire la suite…

Cold War / par Moyocoyani

Cold War

Cinq ans après Ida, le réalisateur anglo-polonais Pawel Pawlikowski poursuit ses investigations cinématographiques du pays natal avec Cold War. Quand le premier film se penchait sur la Seconde Guerre mondiale et ses séquelles vingt ans après, le deuxième se concentre sur le poids du communisme dans les années 1950, élargissant son voyage à Berlin-Est, Paris et la Yougoslavie. L’impression de diptyque est renforcée par l’abandon du casting britanno-américain de ses réalisations précédentes (My Summer of Love, La Femme du Vème) et de la couleur au profit d’une distribution « locale » et bien moins connue à l’international, et de la photographie de Lukasz Zal (aidé par Ryszard Lenczewki pour Ida), un noir et blanc léché et un format 4/3. Lire la suite…


Chronique de tractage # 4 / J’accuse les âmes mortes en liberté !

Pour bien faire son travail et répondre à toutes les sollicitations, le tracteur se doit de connaître son programme sur le bout des doigts et bien d’autres choses encore :

    • quels sont les films pour enfants à l’affiche et pour quelle tranche d’âge ;
    • la date et les horaires de dernière séance pour les films en fin de parcours ;
    • la nécessité ou non de réserver pour telle ou telle séance spéciale ;
    • quelles sont les alternatives pour éviter de voir un film en salle 2 ;
    • comment être assis confortablement quand on a de petites jambes ;
    • quel est le parfum des glaces actuellement disponibles ;
    • où se trouvent : l’office du tourisme, les toilettes publiques, la banque la plus proche, et la moutarderie Fallot ;
  • savoir dire bonjour en roumain : Bună ziua.

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Dijon vu par le Facteur de l’Eldo # 3 / Les vacances du M. Hulot de l’Eldo

Barreirinhas

Dans cette chronique, je ne vous parlerai pas de Dijon (quoique…) puisque je suis en vacances. Je fais partie du voyage au Brésil organisé par Archimède où j’accompagne Neyton Cará. N’étant pas d’une grande utilité pour lui à Sao Luis Neyton m’a envoyé chez son neveu Neijo Cará qui habite dans une bourgade située à 250 km de la capitale : Barreirinhas, avec pour seule mission de lui écrire un papier dans lequel je dois parler de cinéma quelle qu’en soit l’approche. Pour le reste, il me conseille de faire un peu de tourisme et de farniente.

Barreirinhas est une petite ville de 60 000 âmes, sympathique puisque ses électeurs n’ont été que 17 % à voter pour Bolsonaro au deuxième tour des élections présidentielles. Lire la suite…

Film mystère # 101 (et solution du film mystère # 100)

Film mystère # 101

Pour jouer, reconnaissez le film mystère dont est extrait le photogramme, envoyez son titre et le nom de son réalisateur par courrier électronique à l’adresse archimede@cinema-eldorado.com ou déposez la réponse en indiquant le numéro du film mystère, votre nom et des coordonnées (de préférence une adresse électronique) dans l’urne située dans le hall de l’Eldorado. Un bulletin sera tiré au sort parmi les bonnes réponses reçues avant le vendredi 4 janvier minuit et fera gagner deux places de cinéma (à retirer à l’accueil de l’Eldorado) à son auteur. Bonne chance ! Lire la suite…

Rendez-vous à l’Eldo

Les sorties et les événements répertoriés sont ceux prévus à la date d’envoi de La Lettre. Cette liste de rendez-vous est susceptible d’être complétée, et les dates ou les horaires modifiés suite à un contretemps. Pour éviter toute mauvaise surprise, consultez toujours le site web de l’Eldorado ou son programme imprimé.

Sorties et reprises de décembre 2018

  • Les Confins du monde (2018) de Guillaume Nicloux. À partir du 5 décembre.
  • L’Enfant au grelot, programme de quatre courts métrages : Le Chat d’appartement (1999) de Sarah Roper, Dîner intime (Dinner for Two ; 1996) de Janet Perlman, La Grande Migration (1998) d’Iouri Tcherenkov, L’Enfant au grelot (1998) de Jacques-Rémy Girerd. À partir du 22 décembre.
  • Maya (2018) de Mia Hansen-Løve. À partir du 19 décembre.
  • Miraï, ma petite sœur (未来のミライ ; 2018) de Mamoru Hosoda. À partir du 26 décembre.
  • Monsieur (Sir ; 2018) de Rohena Gera. À partir du 26 décembre.
  • Paddy, la petite souris (Gordon & Paddy ; 2017) de Linda Hambäk. À partir du 5 décembre.
  • La strada (1954) de Federico Fellini. À partir du 5 décembre.
  • Suspiria (1977) de Dario Argento. À partir du 5 décembre.
  • Un violent désir de bonheur (2018) de Clément Schneider. À partir du 26 décembre.
  • Une affaire de famille (万引き家族 ; 2018) de Hirokazu Kore-eda. À partir du 12 décembre.
  • Utøya, 22 juillet (Utøya 22. Juli ; 2018) d’Erik Pope. À partir du 12 décembre.
  • Wildlife. Une saison ardente (Wildlife ; 2018) de Paul Dano. À partir du 19 décembre.

Séances spéciales de décembre 2018

  • Samedi 8 (14 h) : avant-première de Pachamama de Juan Antin. Gratuit pour les enseignants, tarifs habituels sinon.
  • Jeudi 13 (20 h) : Carte blanche lycéens, projection de Suspiria (1977) de Dario Argento, présentée par des lycéens et suivie d’une discussion en salle. Tarifs habituels.
  • Lundi 17 (20 h) : projection de La strada (1954) de Federico Fellini, présentée par Maël & Archimède, et suivie d’une discussion en salle. Tarifs habituels.
  • Vendredi 21 (20 h) : avant-première d’Un berger et deux perchés à l’Élysée ? (2019) de Pierre Carles, Philippe Lespinasse, en présence de Pierre Carles. Tarifs habituels.
  • Samedi 22 (15 h 30) : projection du programme L’Enfant au grelot, suivie d’un goûter. Tarif unique : 4,50 €.
  • Dimanche 23 (11 h) : cycle Histoire de l’art et cinéma : projection de Van Gogh (1991) de Maurice Pialat, présentée par Laure Ménétrier et Théodora Olivetti. Tarifs habituels.

Autres événements de décembre 2018

  • Dimanche 23 (10 h – 13 h) : braderie d’affiches.
  • À partir du 27 : rétrospective Carpenter, six films du réalisateur américain.

Contact

Vous voulez réagir ou proposer un texte, vous pouvez m’écrire à archimede@cinema-eldorado.com. ou à l’adresse du cinéma si vous préférez la voie postale :

Archimède
c/o Cinéma Eldorado
21 RUE ALFRED DE MUSSET
21000 DIJON

Vous pouvez accéder aux précédentes Lettres sur le site de l’Eldorado : https://cinemaeldorado.wordpress.com/la-lettre/.

Pour recevoir la Lettre par courrier électronique, communiquez votre adresse mail à l’Eldorado (une boîte aux lettres est prévue à cet effet à l’accueil) ou à l’adresse archimede@cinema-eldorado.com.

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